MA DÉMARCHE
Les mots de Del Aor
P ont entre Orient et Occident, futur et tradition, esprit et nature, je peins pour reculer toujours plus les frontières de la perception. Un signe juste suffit à faire vibrer l’air, arriver à l’essentiel. Le plein a besoin du vide pour que l’énergie circule. Tout est vibration, la couleur, la forme, les mots, le silence. Mes toiles monochromes et mes formes sobres expriment ce travail de dépouillement que j’ai mené pendant tant d’années, mais elles sont habitées par la sensualité et la poésie des touches d’or au tracé aléatoire.
Un espace neuf apparaît, vibratoire, indicible, mystérieux, aux confins d’une dimension inconnue. À Kyoto, le Temple d’Or , dont l’extérieur est entièrement recouvert d’or, posé sur un îlot au milieu d’un lac, est un des lieux les plus forts que j’aie connu dans ma vie. L’air irradie autour d’une transparence lumineuse et subtile, qui vous ouvre les portes d’un monde de finesse et de joie.
Del Aor
MA DÉMARCHE
Les mots de Del Aor
P ont entre Orient et Occident, futur et tradition, esprit et nature, je peins pour reculer toujours plus les frontières de la perception. Un signe juste suffit à faire vibrer l’air, arriver à l’essentiel. Le plein a besoin du vide pour que l’énergie circule. Tout est vibration, la couleur, la forme, les mots, le silence. Mes toiles monochromes et mes formes sobres expriment ce travail de dépouillement que j’ai mené pendant tant d’années, mais elles sont habitées par la sensualité et la poésie des touches d’or au tracé aléatoire.
Je travaille avec une peinture or depuis une dizaine d’années. J’aime la vibration qu’il dégage quand il est respecté et écouté. Il est subtil, insaisissable, rare. Émergence et disparition, piège et liberté à la fois. L’or est une matière-lumière. Visible et invisible, du miroir absolu au trou noir le plus profond, il crée un jeu d’ombre et de lumière qui conduit vers des limites nouvelles. Il va plus loin que notre « voir » humain. A la limite de la matière, il est son premier et son dernier sourire. Rayonnant, il est là pour nous éclairer, secret universel de l’alchimie de la vie, transmutation que la nature a su produire en son sein nous révélant que la lumière est là, dans nos profondeurs intérieures. L’homme l’a détourné pour en faire un objet de convoitise, de richesse, de pouvoir. L’accumuler le mortifie, l’enfermer l’éteint, c’est contraire à son destin. Il est tellement généreux : une simple touche suffit , un simple point !
Un espace neuf apparaît, vibratoire, indicible, mystérieux, aux confins d’une dimension inconnue. À Kyoto, le Temple d’Or , dont l’extérieur est entièrement recouvert d’or, posé sur un îlot au milieu d’un lac, est un des lieux les plus forts que j’aie connu dans ma vie. L’air irradie autour d’une transparence lumineuse et subtile, qui vous ouvre les portes d’un monde de finesse et de joie.
Del Aor
L’ARTISTE
Présentée par Valérie Humbert, critique d’art
Del Aor, artiste française d’origine catalane, née à Cognac en 1950, peint depuis l’enfance. Après avoir nourri son esprit par des études de mathématiques pures et de philosophie, elle enrichit son parcours de nombreux voyages pour rencontrer l’homme sur ses territoires. Parallèlement, elle mène un important travail sur la matière picturale, poussant toujours plus loin sa recherche. Un long séjour en Asie lui permet d’approfondir sa connaissance de la pensée orientale et de pratiquer les exercices énergétiques chinois.
Par l’union du souffle au geste, elle approche des frontières toujours nouvelles dans la peinture. Son travail est un équilibre infiniment exigeant entre la précision minutieuse du trait, l’utilisation de l’espace et la sensualité de la matière, pour produire le » son juste » qui vibre bien au-delà de l’œuvre.
Aux portes de Paris, dans sa maison-atelier entourée d’un jardin de bambous à l’orientale, Del Aor puise le calme, la concentration, le contact avec la nature, nécessaires à sa recherche. Loin du frénétique chaos citadin, elle compose, décompose, juxtapose couleurs, matière et or pour atteindre la quatrième dimension : l’espace et le temps se rejoignent. L’œil voyage au rythme des correspondances subtiles entre volumes et plans, se laissant fasciner par l’équilibre des forces entre la matérialité des œuvres et la capture de l’immatérialité de l’espace. Comme un astronome scrutant l’univers, l’œil du spectateur découvre à travers ses toiles l’infini, ou plutôt, les infinis constellés de minuscules particules dorées.
Le vide et le plein s’équilibrent, la couleur et la lumière s’exaltent. Le vide crée une zone de méditation invitant à la paix intérieure. Le plein, rempli de particules dorées aux formes sinueuses, s’agite d’une vibration intense qui, dans son ensemble, irradie une harmonie souveraine.
Un dialogue entre rigueur et allégresse.
Valérie Humbert
L’ARTISTE
Présentée par Valérie Humbert, critique d’art
Del Aor, artiste française d’origine catalane, née à Cognac en 1950, peint depuis l’enfance. Après avoir nourri son esprit par des études de mathématiques pures et de philosophie, elle enrichit son parcours de nombreux voyages pour rencontrer l’homme sur ses territoires. Parallèlement, elle mène un important travail sur la matière picturale, poussant toujours plus loin sa recherche. Un long séjour en Asie lui permet d’approfondir sa connaissance de la pensée orientale et de pratiquer les exercices énergétiques chinois.
Par l’union du souffle au geste, elle approche des frontières toujours nouvelles dans la peinture. Son travail est un équilibre infiniment exigeant entre la précision minutieuse du trait, l’utilisation de l’espace et la sensualité de la matière, pour produire le » son juste » qui vibre bien au-delà de l’œuvre.
Aux portes de Paris, dans sa maison-atelier entourée d’un jardin de bambous à l’orientale, Del Aor puise le calme, la concentration, le contact avec la nature, nécessaires à sa recherche. Loin du frénétique chaos citadin, elle compose, décompose, juxtapose couleurs, matière et or pour atteindre la quatrième dimension : l’espace et le temps se rejoignent. L’œil voyage au rythme des correspondances subtiles entre volumes et plans, se laissant fasciner par l’équilibre des forces entre la matérialité des œuvres et la capture de l’immatérialité de l’espace. Comme un astronome scrutant l’univers, l’œil du spectateur découvre à travers ses toiles l’infini, ou plutôt, les infinis constellés de minuscules particules dorées.
Le vide et le plein s’équilibrent, la couleur et la lumière s’exaltent. Le vide crée une zone de méditation invitant à la paix intérieure. Le plein, rempli de particules dorées aux formes sinueuses, s’agite d’une vibration intense qui, dans son ensemble, irradie une harmonie souveraine.
Un dialogue entre rigueur et allégresse.
Valérie Humbert
EXPOSITIONS
Cliquez sur les « + » pour découvrir le parcours de Del Aor
CURRICULUM VITAE
1950 Naissance à COGNAC. Origine catalane.
1971 Maîtrise de Mathématiques Pures.
1983 Décide de consacrer exclusivement à la peinture.
1992 – 1995 Vit et travaille en Asie.
Actuellement, Del Aor travaille dans deux ateliers : à Paris et au nord de Barcelone
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2019 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
2018 Galerie OPENART – BORKEN – ALLEMAGNE
Galerie ARTESOL – SOLOTHURN – SUISSE
2016 Galerie UEDA – DUSSELDORF – ALLEMAGNE
2013 Galerie IL FONDACO – BRA – ITALIE
Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
2011 Espace THALGO – PARIS
2009 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
Galerie IL FONDACO – BRA – ITALIE
2008 Espace Vital – BOULOGNE-BILLANCOURT
2007 Galerie Elsa Lorente – VIENNE (FRANCE)
2006 Espace Kadrance – PARIS
2005 Galerie PINXIT – TURIN – ITALIE
Espace DEHAIS – PARIS
Château de la MOTTE BEAUMANOIR – FRANCE
Galerie des REMPARTS – LE MANS
2004 Institut EDEN MONCEAU – PARIS
Galerie PINXIT – TURIN – ITALIE
TROCADERO DOKHAN ’ S – PARIS
2003 TRIANON PALACE – VERSAILLES
2002 Espace ECUREUIL – BAGNEUX
2001 Espace LEONARD DE VINCI – LISSES
2000 EXPLORADOME – PARIS
1999 Espace d’art contemporain Catherine TOPALL – LONGJUMEAU
Société Générale – PARIS
1998 KUNSTFABRIK TOR 1 – Engels & Hartman – COLOGNE – ALLEMAGNE
1988 LA VILLETTE – Cité des Sciences – PARIS
Galerie Monique SARRADET – CARCASSONNE
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2020-21« Guixart » Espai K, Antic Hospital, Sant Feliu de Guixols – ESPAGNE
2019 Galeria KM7 – GERONA – ESPAGNE
Art Vischerung – LUDINGHAUSEN – ALLEMAGNE
2018 Galeria KM7 – GERONA – ESPAGNE
Galerie OPENART – BORKEN – ALLEMAGNE
2017 Galerie IL FONDACO – PIÉMONT – ITALIE
2016 Exposition « Ma » – DÜSSELDORF – ALLEMAGNE
2014 Galerie IL FONDACO – PIEMONT – ITALIE
2013 Galerie HSBC – HONG KONG
2011 Art en Lumière – PARIS
2010 Espace CARDIN – PARIS
2009 Girls at work – PARIS
Galerie 32 Fine Arts – NEW YORK – USA
2006 Galerie Charlotte NORBERG – PARIS
Mur du Son – Musée des Cordeliers – CHATEAUROUX
2005 Bird Invest – BELGIQUE
Ambivalence – PARIS
Galerie ROMANET – PARIS
Musée de SAINT LEU
2004 Galerie ROMANET – PARIS
Mur du Son – PARIS – BRUXELLES – NEW YORK
2003 Centre culturel Pau GINE – BAGES
2002 Galerie Claudine RATIE – PARIS
2000 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
1999 Galerie ARTITUDE – PARIS
1995 Galerie UEDA – TOKYO
1987 Salon de MONTROUGE
ART JONCTION – NICE
1986 Salon de MONTROUGE
Tremplin – Musée du Donjon – NIORT
Galerie GUTHARC BALLIN – PARIS
1985 Jeune Peinture – Grand Palais – PARIS
SUD 92 – ISSY LES MOULINEAUX
1984 Salon de la Lettre et du Signe – Grand Palais – PARIS
Galerie du Théâtre – BAGNEUX
COLLECTIONS PUBLIQUES
2012 Musée UMENO – NAGANO – JAPON
1987 Fond National d’Art Contemporain – » La musique des sphères » – Acrylique sur toile – 180 x 210 cm (1986)
1986 Mairie de CHATENAY MALABRY – » Deux tourbillons noirs » – Huile sur toile – 114 x 195 cm (1985)
VENTES AUX ENCHÈRES
ART PRICE
2008 PIASA Vente lot n°129 – Semper Vivens XVIII – 1998 – acrylique sur papier – 40 x 29 cm
MEDIA
2013 France 2 TV 26/02 Thé ou Café avec Aude de Thuin
2011 Gazette des Arts » Del Aor Champ Solaire » par Georges Lévy
Guide des Ateliers d’artistes Editions Patou
Tangente » Les mathématiques dans l’âme » par Hervé Lehning
2008 France 2 TV 22/10 Documentaire sur la couleur par Laurence Ostolaza
France 3 TV 6/10 Peinture énergétique par Karine Arsène
Acomactive » Del Aor chez Vital » par Maria Bardoulat
Art Absolument » Del Aor, Champ Solaire » par Teddy Tibi
La Tribune de Vienne » Del Aor, La vie en rose «
2006 Émotion Spa » Quand l’art se fait soin » par Galya Ortega
Ouest France » Une Asie de femmes, de silence et d’or » par Olivier Renault
Corriere dell’Arte » Opere scandite da un rigore geometrico » par Massimo Centini
France 2 TV 17/05 Thé ou Café avec Myung Whun Chung
Opus International Expos par Jean Luc Chalumeau
Kanal magazine » Le Jeu ne sait quoi et le presque rien » par André Turowski
EXPOSITIONS
Cliquez sur les « + » pour découvrir le parcours de Del Aor
CURRICULUM VITAE
1950 Naissance à COGNAC. Origine catalane.
1971 Maîtrise de Mathématiques Pures.
1983 Décide de consacrer exclusivement à la peinture.
1992 – 1995 Vit et travaille en Asie.
Actuellement, Del Aor travaille dans deux ateliers : à Paris et au nord de Barcelone
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2019 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
2018 Galerie OPENART – BORKEN – ALLEMAGNE
Galerie ARTESOL – SOLOTHURN – SUISSE
2016 Galerie UEDA – DUSSELDORF – ALLEMAGNE
2013 Galerie IL FONDACO – BRA – ITALIE
Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
2011 Espace THALGO – PARIS
2009 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
Galerie IL FONDACO – BRA – ITALIE
2008 Espace Vital – BOULOGNE-BILLANCOURT
2007 Galerie Elsa Lorente – VIENNE (FRANCE)
2006 Espace Kadrance – PARIS
2005 Galerie PINXIT – TURIN – ITALIE
Espace DEHAIS – PARIS
Château de la MOTTE BEAUMANOIR – FRANCE
Galerie des REMPARTS – LE MANS
2004 Institut EDEN MONCEAU – PARIS
Galerie PINXIT – TURIN – ITALIE
TROCADERO DOKHAN ’ S – PARIS
2003 TRIANON PALACE – VERSAILLES
2002 Espace ECUREUIL – BAGNEUX
2001 Espace LEONARD DE VINCI – LISSES
2000 EXPLORADOME – PARIS
1999 Espace d’art contemporain Catherine TOPALL – LONGJUMEAU
Société Générale – PARIS
1998 KUNSTFABRIK TOR 1 – Engels & Hartman – COLOGNE – ALLEMAGNE
1988 LA VILLETTE – Cité des Sciences – PARIS
Galerie Monique SARRADET – CARCASSONNE
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2020-21« Guixart » Espai K, Antic Hospital, Sant Feliu de Guixols – ESPAGNE
2019 Galeria KM7 – GERONA – ESPAGNE
Art Vischerung – LUDINGHAUSEN – ALLEMAGNE
2018 Galeria KM7 – GERONA – ESPAGNE
Galerie OPENART – BORKEN – ALLEMAGNE
2017 Galerie IL FONDACO – PIÉMONT – ITALIE
2016 Exposition « Ma » – DÜSSELDORF – ALLEMAGNE
2014 Galerie IL FONDACO – PIEMONT – ITALIE
2013 Galerie HSBC – HONG KONG
2011 Art en Lumière – PARIS
2010 Espace CARDIN – PARIS
2009 Girls at work – PARIS
Galerie 32 Fine Arts – NEW YORK – USA
2006 Galerie Charlotte NORBERG – PARIS
Mur du Son – Musée des Cordeliers – CHATEAUROUX
2005 Bird Invest – BELGIQUE
Ambivalence – PARIS
Galerie ROMANET – PARIS
Musée de SAINT LEU
2004 Galerie ROMANET – PARIS
Mur du Son – PARIS – BRUXELLES – NEW YORK
2003 Centre culturel Pau GINE – BAGES
2002 Galerie Claudine RATIE – PARIS
2000 Galerie UEDA – TOKYO – JAPON
1999 Galerie ARTITUDE – PARIS
1995 Galerie UEDA – TOKYO
1987 Salon de MONTROUGE
ART JONCTION – NICE
1986 Salon de MONTROUGE
Tremplin – Musée du Donjon – NIORT
Galerie GUTHARC BALLIN – PARIS
1985 Jeune Peinture – Grand Palais – PARIS
SUD 92 – ISSY LES MOULINEAUX
1984 Salon de la Lettre et du Signe – Grand Palais – PARIS
Galerie du Théâtre – BAGNEUX
COLLECTIONS PUBLIQUES
2012 Musée UMENO – NAGANO – JAPON
1987 Fond National d’Art Contemporain – » La musique des sphères » – Acrylique sur toile – 180 x 210 cm (1986)
1986 Mairie de CHATENAY MALABRY – » Deux tourbillons noirs » – Huile sur toile – 114 x 195 cm (1985)
VENTES AUX ENCHÈRES
ART PRICE
2008 PIASA Vente lot n°129 – Semper Vivens XVIII – 1998 – acrylique sur papier – 40 x 29 cm
MEDIA
2013 France 2 TV 26/02 Thé ou Café avec Aude de Thuin
2011 Gazette des Arts » Del Aor Champ Solaire » par Georges Lévy
Guide des Ateliers d’artistes Editions Patou
Tangente » Les mathématiques dans l’âme » par Hervé Lehning
2008 France 2 TV 22/10 Documentaire sur la couleur par Laurence Ostolaza
France 3 TV 6/10 Peinture énergétique par Karine Arsène
Acomactive » Del Aor chez Vital » par Maria Bardoulat
Art Absolument » Del Aor, Champ Solaire » par Teddy Tibi
La Tribune de Vienne » Del Aor, La vie en rose «
2006 Émotion Spa » Quand l’art se fait soin » par Galya Ortega
Ouest France » Une Asie de femmes, de silence et d’or » par Olivier Renault
Corriere dell’Arte » Opere scandite da un rigore geometrico » par Massimo Centini
France 2 TV 17/05 Thé ou Café avec Myung Whun Chung
Opus International Expos par Jean Luc Chalumeau
Kanal magazine » Le Jeu ne sait quoi et le presque rien » par André Turowski
TEXTES CRITIQUES
Invite à la paix
Recherche du dépouillement, nettoyage par le vide, mais cette épuration ne se veut ni trop froide, ni trop minimale. Aux confins de l’abstraction, l’homme ressurgit, l’émotion et la vie. Le trait de Del Aor vibre, les figures géométriques tremblent, toutes habitées de sensualité. L’harmonie est le résultat de la tension entre le vide et le plein. Chez del Aor le vide créé une plage de méditation : ses dernières toiles, très sobres, utilisent une palette réduite aux couleurs primaires, leur symétrie reposante invite à la paix intérieure. L’oeil voyage au rythme de correspondances subtiles entre volumes et plans, se laissant charmer par l’équilibre des forces entre la matérialité des oeuvres et la capture de l’immatérialité de l’espace.
V. R. Midi Libre
Baignant dans la lumière
Elle opère par désencombrement, par dénuement, comme une recherche du trait ultime. Baignant dans la lumière, ses couleurs (plutôt que de la couleur, ses tableaux sont lumière), ses signes sont indescriptibles comme le bonheur, qu’elle essaye de rendre perceptible. La composition en est simple et harmonieuse, voire harmonisante, car la fréquentation de ses toiles amène cette contagion. Parcours vital inversé : on court vers l’enfance dans une innocence épurée par un cœur pur et par des années de travail. Sa peinture sourit au cœur.
Jaume Galmés, poète catalan
La liberté, osée
Un nom de lumière et d’or pour une femme peintre et son œuvre originelle et originale. Art primal, d’une virginale sensualité, où se mêlent le jeu des matières, la densité des couleurs et la pureté des formes. Un chemin qui vient de loin et qui va aller loin. Le choix est clair : il est celui de la liberté, osée. Étonnante petite femme si lumineuse qui nous livre avec puissance et finesse sa flamme vive, où le trait s’élance et contraste sur une matière changeante, se risque et rythme l’espace jusqu’à faire vibrer en harmonie subtile les couleurs les plus osées. Sa peinture est vibration colorée, pleine de gaieté, d’audace… et aussi de mystère. Sobre et sensuelle, épurée et généreuse, elle vous plonge dans une histoire dense, personnelle, qui n’a rien de linéaire et tout de ludique. Prenez le temps de vous poser dans ses toiles et parmi ses couleurs, comme on respire un brin de folie, de sagesse, d’audace, de travail, d’aventure, de solitude, d’altérité, de silence, de secret et d’ouverture. Tactiles, olfactives et colorées. D’une telle rencontre, vous ne ressortirez pas indifférent : cette œuvre là a du corps, à en faire vibrer le vôtre. Peut-être même découvrirez-vous à quel point il y a du beau, du grand, du jeu ( du « je ») et du lumineux en vous ?… en toute simplicité. La jeunesse est intemporelle. À ne pas manquer. Du jamais vu
Amarine GUERLIN, écrivain
Peintures Musiques
Musiques de l’Espace, du Silence…Vibrations Silencieuses…Musiques de l’âme et de l’Au Delà…Chemin du recueillement… Beauté Pure, Énergie Pure…Centre de l’Univers et de Soi…Respiration secrète…Méditation, Lumière, Tranquillité… Mille Mercis !
Alain KREMSKI, compositeur, pianiste
L’équilibre pictural de DEL AOR
Peut-être, même si nous ne l’avions pas su , aurions-nous pu deviner que Del Aor, artiste française d’origine catalane, entretient une relation étroite avec les mathématiques. En effet, dans sa belle exposition personnelle à la galerie Pinxit, la peintre nous révèle son lien avec le monde des mathématiques à travers une recherche très structurée, sans oripeaux ni dispersion formelle.
Cependant son monde ne se ferme pas exclusivement sur le besoin de paramètres définis et inaliénables. Espace et couleur s’amalgament en une structure poétique, une icône, comme un signal essentiel auquel est relié une richesse cognitive de bien plus ample dimension, celle d’une artiste ayant atteint son stade de recherche actuel par l’évidement des espaces. Les vides eux-mêmes deviennent des espaces importants, comme autant de cellules d’un organisme en cours d’évolution, destiné à se diriger vers des formes ignorées par l’artiste elle-même. C’est un monde en constante recherche de sens, animé par des équilibres infiniment tendus et justes. Ses œuvres exigeantes se traduisent par la juxtaposition de couleurs nettes et fortes et de formes apparemment simples, mais en réalité très complexes. Ainsi en est-il de la succession dense de points d’interrogation qui s’accumulent dans des espaces bien identifiés, jouant ainsi sur la métaphore de la question.
L’artiste désigne ses œuvres comme des « non lieux », pour se référer à des espaces où rien n’est clos ni figé, territoires mouvants, flux d’expériences libres. Là où le lieu disparaît, l’instantanéité de l’ubiquité apparaît. L’ oeuvre exige un point de vue suggestif hors des principes auxquels nous sommes couramment habitués. Il en résulte des effets complexes et polyvalents. Confronté aux œuvres de Del Aor, l’observateur sera partagé entre la surprise et le manque d’un point de référence précis ou bien d’ une voie préétablie.
Et si Khalil Gibran avait raison d’affirmer « je suis un navigateur et un voyageur, et chaque jour je découvre une nouvelle région de mon âme », alors un voyage dans les « non lieux » proposé par la galerie Pinxit devient essentiellement une occasion de connaissance et de recherche. Le voyage proposé à travers toutes les œuvres rassemblées ici est un voyage subtil à travers les régions de l’âme, une façon de retrouver une empathie entre l’être et le paraître, entre le ressenti et le représenté. Les « non lieux » deviendraient alors des espaces dans lesquels on aperçoit diverses façons d’aboutir à un examen critique de notre ressenti, entre les méandres d’un besoin de limpidité et d’autre chose que chacun saura trouver par ses propres moyens.
Simplement.
Massimo CENTINI, critique d’art Corriere dell’Arte – 12 juin 2004
Formes pures au pouvoir…
Le nom, lui, semble sortir des pages d’un roman de Marguerite Duras. Pourtant Del Aor a ses vraies racines dans le sud. La Catalogne avec juste ce qu’il faut d’Orient pour rêver …/… Rigueur tendue, économie du signe, les formes s’imposent par leur infinie justesse. La petite fleur timide de l’espérance ou de la vie dans le jardin minimaliste habité d’idéogrammes : c’est Del Aor. “ C’est par l’irrationnel qu’on avance … “ Et voilà Del Aor qui nous guide doucement et fermement sur ces routes fragiles. Or-Bleu-Noir et puis Or-Bleu-Blanc ou encore Noir-Blanc-Or et Bleu-Noir-Blanc. Surprise des couleurs ! C’est là que Del Aor quête au ras de l’évidence le sourire de plénitude. Mystique ? Peut-être comme put l’être François d’Assise dans l’absolu dépouillement. Nous voyons ici pourtant une main tendue, bien plus qu’un renoncement. Si l’exigence en art a pour vous valeur d’ascèse et de libre exercice de l’intelligence, pas de doute, il vous faut aller voir Del Aor.
J.P. CHARLUT, critique d’art
Où s’est placé le nénuphar ?
Les aplats se distinguent de cette angoisse. Elle est brusquement limée. Il n’en reste qu’une couche rectiligne, complètement lavée, inutilement sans bosse. L’aplat reste une couleur unique, un fond qui s’entretient, un éblouissement. Arrive impromptue une ombre, la première, celle qui livre enfin la verticalité. Debout la déchirure lumineuse s’arrondit sur la surface, se présente autrement, martelée, sculptée peut-être. Le nénuphar en sommeil se délivre, il nage, s’étale et devrait disparaître. Mais il sonne à jamais, il rayonne et ne s’offusque d’aucune présence. Il n’y a plus disparition mais acte de peindre encore immobile.
Catherine TOPALL, directrice centre d’art
TEXTES CRITIQUES
"Invite à la paix", par V. R. Midi Libre
Recherche du dépouillement, nettoyage par le vide, mais cette épuration ne se veut ni trop froide, ni trop minimale. Aux confins de l’abstraction, l’homme ressurgit, l’émotion et la vie. Le trait de Del Aor vibre, les figures géométriques tremblent, toutes habitées de sensualité. L’harmonie est le résultat de la tension entre le vide et le plein. Chez del Aor le vide créé une plage de méditation : ses dernières toiles, très sobres, utilisent une palette réduite aux couleurs primaires, leur symétrie reposante invite à la paix intérieure. L’oeil voyage au rythme de correspondances subtiles entre volumes et plans, se laissant charmer par l’équilibre des forces entre la matérialité des oeuvres et la capture de l’immatérialité de l’espace.
V. R. Midi Libre
"Baignant dans la lumière", par Jaume Galmés, poète catalan
Elle opère par désencombrement, par dénuement, comme une recherche du trait ultime. Baignant dans la lumière, ses couleurs (plutôt que de la couleur, ses tableaux sont lumière), ses signes sont indescriptibles comme le bonheur, qu’elle essaye de rendre perceptible. La composition en est simple et harmonieuse, voire harmonisante, car la fréquentation de ses toiles amène cette contagion. Parcours vital inversé : on court vers l’enfance dans une innocence épurée par un cœur pur et par des années de travail. Sa peinture sourit au cœur.
Jaume Galmés, poète catalan
"La liberté, osée", par Amarine GUERLIN, écrivain
Un nom de lumière et d’or pour une femme peintre et son œuvre originelle et originale. Art primal, d’une virginale sensualité, où se mêlent le jeu des matières, la densité des couleurs et la pureté des formes. Un chemin qui vient de loin et qui va aller loin. Le choix est clair : il est celui de la liberté, osée. Étonnante petite femme si lumineuse qui nous livre avec puissance et finesse sa flamme vive, où le trait s’élance et contraste sur une matière changeante, se risque et rythme l’espace jusqu’à faire vibrer en harmonie subtile les couleurs les plus osées. Sa peinture est vibration colorée, pleine de gaieté, d’audace… et aussi de mystère. Sobre et sensuelle, épurée et généreuse, elle vous plonge dans une histoire dense, personnelle, qui n’a rien de linéaire et tout de ludique. Prenez le temps de vous poser dans ses toiles et parmi ses couleurs, comme on respire un brin de folie, de sagesse, d’audace, de travail, d’aventure, de solitude, d’altérité, de silence, de secret et d’ouverture. Tactiles, olfactives et colorées. D’une telle rencontre, vous ne ressortirez pas indifférent : cette œuvre là a du corps, à en faire vibrer le vôtre. Peut-être même découvrirez-vous à quel point il y a du beau, du grand, du jeu ( du « je ») et du lumineux en vous ?… en toute simplicité. La jeunesse est intemporelle. À ne pas manquer. Du jamais vu
Amarine GUERLIN, écrivain
"Peintures Musiques", par Alain KREMSKI, compositeur, pianiste
Musiques de l’Espace, du Silence…Vibrations Silencieuses…Musiques de l’âme et de l’Au Delà…Chemin du recueillement… Beauté Pure, Énergie Pure…Centre de l’Univers et de Soi…Respiration secrète…Méditation, Lumière, Tranquillité… Mille Mercis !
Alain KREMSKI, compositeur, pianiste
"L’équilibre pictural de DEL AOR", par Massimo CENTINI, critique d’art Corriere dell’Arte
Peut-être, même si nous ne l’avions pas su , aurions-nous pu deviner que Del Aor, artiste française d’origine catalane, entretient une relation étroite avec les mathématiques. En effet, dans sa belle exposition personnelle à la galerie Pinxit, la peintre nous révèle son lien avec le monde des mathématiques à travers une recherche très structurée, sans oripeaux ni dispersion formelle.
Cependant son monde ne se ferme pas exclusivement sur le besoin de paramètres définis et inaliénables. Espace et couleur s’amalgament en une structure poétique, une icône, comme un signal essentiel auquel est relié une richesse cognitive de bien plus ample dimension, celle d’une artiste ayant atteint son stade de recherche actuel par l’évidement des espaces. Les vides eux-mêmes deviennent des espaces importants, comme autant de cellules d’un organisme en cours d’évolution, destiné à se diriger vers des formes ignorées par l’artiste elle-même. C’est un monde en constante recherche de sens, animé par des équilibres infiniment tendus et justes. Ses œuvres exigeantes se traduisent par la juxtaposition de couleurs nettes et fortes et de formes apparemment simples, mais en réalité très complexes. Ainsi en est-il de la succession dense de points d’interrogation qui s’accumulent dans des espaces bien identifiés, jouant ainsi sur la métaphore de la question.
L’artiste désigne ses œuvres comme des « non lieux », pour se référer à des espaces où rien n’est clos ni figé, territoires mouvants, flux d’expériences libres. Là où le lieu disparaît, l’instantanéité de l’ubiquité apparaît. L’ oeuvre exige un point de vue suggestif hors des principes auxquels nous sommes couramment habitués. Il en résulte des effets complexes et polyvalents. Confronté aux œuvres de Del Aor, l’observateur sera partagé entre la surprise et le manque d’un point de référence précis ou bien d’ une voie préétablie.
Et si Khalil Gibran avait raison d’affirmer « je suis un navigateur et un voyageur, et chaque jour je découvre une nouvelle région de mon âme », alors un voyage dans les « non lieux » proposé par la galerie Pinxit devient essentiellement une occasion de connaissance et de recherche. Le voyage proposé à travers toutes les œuvres rassemblées ici est un voyage subtil à travers les régions de l’âme, une façon de retrouver une empathie entre l’être et le paraître, entre le ressenti et le représenté. Les « non lieux » deviendraient alors des espaces dans lesquels on aperçoit diverses façons d’aboutir à un examen critique de notre ressenti, entre les méandres d’un besoin de limpidité et d’autre chose que chacun saura trouver par ses propres moyens.
Simplement.
Massimo CENTINI, critique d’art Corriere dell’Arte – 12 juin 2004
"Formes pures au pouvoir…", par J.P. CHARLUT, critique d’art
Le nom, lui, semble sortir des pages d’un roman de Marguerite Duras. Pourtant Del Aor a ses vraies racines dans le sud. La Catalogne avec juste ce qu’il faut d’Orient pour rêver …/… Rigueur tendue, économie du signe, les formes s’imposent par leur infinie justesse. La petite fleur timide de l’espérance ou de la vie dans le jardin minimaliste habité d’idéogrammes : c’est Del Aor. “ C’est par l’irrationnel qu’on avance … “ Et voilà Del Aor qui nous guide doucement et fermement sur ces routes fragiles. Or-Bleu-Noir et puis Or-Bleu-Blanc ou encore Noir-Blanc-Or et Bleu-Noir-Blanc. Surprise des couleurs ! C’est là que Del Aor quête au ras de l’évidence le sourire de plénitude. Mystique ? Peut-être comme put l’être François d’Assise dans l’absolu dépouillement. Nous voyons ici pourtant une main tendue, bien plus qu’un renoncement. Si l’exigence en art a pour vous valeur d’ascèse et de libre exercice de l’intelligence, pas de doute, il vous faut aller voir Del Aor.
J.P. CHARLUT, critique d’art
"Où s’est placé le nénuphar ? ", par Catherine TOPALL, directrice centre d’art
Les aplats se distinguent de cette angoisse. Elle est brusquement limée. Il n’en reste qu’une couche rectiligne, complètement lavée, inutilement sans bosse. L’aplat reste une couleur unique, un fond qui s’entretient, un éblouissement. Arrive impromptue une ombre, la première, celle qui livre enfin la verticalité. Debout la déchirure lumineuse s’arrondit sur la surface, se présente autrement, martelée, sculptée peut-être. Le nénuphar en sommeil se délivre, il nage, s’étale et devrait disparaître. Mais il sonne à jamais, il rayonne et ne s’offusque d’aucune présence. Il n’y a plus disparition mais acte de peindre encore immobile.
Catherine TOPALL, directrice centre d’art