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Invitar a la paz  Recherche du dépouillement, nettoyage par le vide, mais cette épuration ne se veut ni trop froide, ni trop minimale. Aux confins de l’abstraction, l’homme ressurgit, l’émotion et la vie. Le trait de Del Aor vibre, les figures géométriques tremblent, toutes habitées de sensualité. L’harmonie est le résultat de la tension entre le vide et le plein. Chez del Aor le vide créé une plage de méditation : ses dernières toiles, très sobres, utilisent une palette réduite aux couleurs primaires, leur symétrie reposante invite à la paix intérieure. L’oeil voyage au rythme de correspondances subtiles entre volumes et plans, se laissant charmer par l’équilibre des forces entre la matérialité des oeuvres et la capture de l’immatérialité de l’espace.

V. R. Midi Libre

Bañarse en la luz  Elle opère par désencombrement, par dénuement, comme une recherche du trait ultime. Baignant dans la lumière, ses couleurs (plutôt que de la couleur, ses tableaux sont lumière), ses signes sont indescriptibles comme le bonheur, qu’elle essaye de rendre perceptible. La composition en est simple et harmonieuse, voire harmonisante, car la fréquentation de ses toiles amène cette contagion. Parcours vital inversé : on court vers l’enfance dans une innocence épurée par un cœur pur et par des années de travail. Sa peinture sourit au cœur.

Jaume Galmés, poète catalan

La libertad, atrevida  Un nom de lumière et d’or pour une femme peintre et son œuvre originelle et originale. Art primal, d’une virginale sensualité, où se mêlent le jeu des matières, la densité des couleurs et la pureté des formes. Un chemin qui vient de loin et qui va aller loin. Le choix est clair : il est celui de la liberté, osée. Etonnante petite femme si lumineuse qui nous livre avec puissance et finesse sa flamme vive, où le trait s’élance et contraste sur une matière changeante, se risque et rythme l’espace jusqu’à faire vibrer en harmonie subtile les couleurs les plus osées. Sa peinture est vibration colorée, pleine de gaieté, d’audace… et aussi de mystère. Sobre et sensuelle, épurée et généreuse, elle vous plonge dans une histoire dense, personnelle, qui n’a rien de linéaire et tout de ludique. Prenez le temps de vous poser dans ses toiles et parmi ses couleurs, comme on respire un brin de folie, de sagesse, d’audace, de travail, d’aventure, de solitude, d’altérité, de silence, de secret et d’ouverture. Tactiles, olfactives et colorées. D’une telle rencontre, vous ne ressortirez pas indifférent : cette œuvre là a du corps, à en faire vibrer le vôtre. Peut-être même découvrirez-vous à quel point il y a du beau, du grand, du jeu ( du « je ») et du lumineux en vous ? … en toute simplicité. La jeunesse est intemporelle. A ne pas manquer. Du jamais vu

Amarine GUERLIN, écrivain

L’équilibre pictural de DEL AOR   Quizás, aunque no lo hubiéramos sabido, podríamos haber adivinado que Del Aor, un artista francés de origen catalán, tiene una estrecha conexión con las matemáticas. Precisamente, en su hermosa exposición individual en la galería Pinxit, la pintora nos revela su vínculo con el mundo de las matemáticas a través de una investigación muy estructurada, sin harapos ni dispersiones formales.

Sin embargo, su mundo no se cierra exclusivamente a la necesidad de parámetros definidos e inalienables. Espacio y color confluyen en una estructura poética, un icono, como una señal esencial a la que se vincula una riqueza cognitiva de una dimensión mucho mayor, la de una artista que ha llegado a su etapa actual de investigación ahuecando espacios. Los propios vacíos se convierten en espacios importantes, como tantas células de un organismo en evolución, destinados a moverse hacia formas ignoradas por la propia artista. Es un mundo en constante búsqueda de sentido, animado por equilibrios infinitamente tensos y justos. Sus trabajos exigentes dan como resultado la yuxtaposición de colores fuertes y nítidos y formas aparentemente simples, pero en realidad muy complejas. Este es el caso de la densa sucesión de interrogantes que se acumulan en espacios claramente identificados, jugando así con la metáfora de la pregunta.

L’artiste désigne ses œuvres comme des « non lieux »,  pour se référer à des espaces où rien n’est clos ni figé, territoires mouvants, flux d’expériences libres. Là où le lieu disparaît, l’instantanéité de l’ubiquité apparaît. L’ oeuvre exige un point de vue  suggestif  hors des principes auxquels nous sommes couramment habitués. Il en résulte des effets complexes et polyvalents. Confronté aux œuvres de Del Aor, l’observateur sera partagé entre la surprise et le manque d’un point de référence précis ou bien d’ une voie préétablie.                                                                                                                                                                                                            Et si Khalil Gibran avait raison d’affirmer « je suis un navigateur et un voyageur, et chaque jour je découvre une nouvelle région de mon âme », alors un voyage dans les « non lieux » proposé par la galerie Pinxit devient essentiellement une occasion de connaissance et de recherche. Le voyage proposé à travers toutes les œuvres rassemblées ici est un voyage subtil à travers les régions de l’âme, une façon de retrouver une empathie entre l’être et le paraître, entre le ressenti et le représenté. Les « non lieux » deviendraient alors des espaces dans lesquels on aperçoit diverses façons d’aboutir à un examen critique de notre ressenti, entre les méandres d’un besoin de limpidité et d’autre chose que chacun saura trouver par ses propres moyens.                                                                                                                                                                                          Simplement.

Massimo CENTINI, critique d’art Corriere dell’Arte – 12 juin 2004

Pinturas musicales Musiques de l’Espace, du Silence…Vibrations  Silencieuses…Musiques de l’âme et de l’Au Delà…Chemin du recueillement… Beauté Pure, Energie Pure…Centre de l’Univers et de Soi…Respiration secrète…Méditation, Lumière, Tranquillité… Mille Mercis !

                                                                                                        Alain KREMSKI, compositor, pianista

Formes pures au pouvoir …Le nom, lui, semble sortir des pages d’un roman de Marguerite Duras. Pourtant Del Aor a ses vraies racines dans le sud. La Catalogne avec juste ce qu’il faut d’Orient pour rêver …/… Rigueur tendue, économie du signe, les formes s’imposent par leur infinie justesse. La petite fleur timide de l’espérance ou de la vie dans le jardin minimaliste habité d’idéogrammes : c’est Del Aor. “ C’est par l’irrationnel qu’on avance … “ Et voilà Del Aor qui nous guide doucement et fermement sur ces routes fragiles. Or-Bleu-Noir et puis Or-Bleu-Blanc ou encore Noir-Blanc-Or et Bleu-Noir-Blanc. Surprise des couleurs ! C’est là que Del Aor quête au ras de l’évidence le sourire de plénitude. Mystique ? Peut-être comme put l’être François d’Assise dans l’absolu dépouillement. Nous voyons ici pourtant une main tendue, bien plus qu’un renoncement. Si l’exigence en art a pour vous valeur d’ascèse et de libre exercice de l’intelligence, pas de doute, il vous faut aller voir Del Aor.

J.P. CHARLUT, critique d’art

Où s’est placé le nénuphar?  Les aplats se distinguent de cet angoisse. Elle est brusquement limée. Il n’en reste qu’une couche rectiligne, complètement lavée, inutilement sans bosse. L’aplat reste une couleur unique, un fond qui s’entretient, un éblouissement. Arrive impromptue une ombre, la première, celle qui livre enfin la verticalité. Debout la déchirure lumineuse s’arrondit sur la surface, se présente autrement, martelée, sculptée peut-être. Le nénuphar en sommeil se délivre, il nage, s’étale et devrait disparaître. Mais il sonne à jamais, il rayonne et ne s’offusque d’aucune présence. Il n’y a plus disparition mais acte de peindre encore immobile.

Catherine TOPALL, directrice centre d’art

An invitation to peace The quest for the uncomplicated, cleansing through emptiness, but this no-clutter exercise is neither too frigid nor too minimal. Within the confines of abstraction, man resurfaces, with emotion and life. The lines of Del Aor vibrate, the geometric figures shimmer, everything is pervaded by sensuality. Harmony is the result of tension between empty and full. With Del Aor, emptiness creates a strand of meditation: her latest, very sober paintings use a palette restricted to primary colours, whose restful symmetry is an invitation to inner peace. The eye wanders in pace with the subtle correspondence between volumes and planes, succumbs to the charm of balance of force between the materiality of her works and the capture of the immateriality of space.

V. R. Midi Libre

Basking in light She operates through an uncluttering process, stripping it all down as if searching for the ultimate line. Basking in light, her colours (or rather her colour, as her paintings are sheer light) and her signs are as indescribable as happiness, that she strives to render perceptible. The composition is simple and harmonious, even harmonizing, as visiting her paintings effectively leads to this sort of contagion. A vital journey in reverse: you run towards childhood with an innocence uncomplicated by a pure heart and years of work. Her painting smiles at the heart.

Jaume Galmés, poète catalan

Where did the water-lily fit in? Flat tints set themselves apart from such soul-searching. This concern is abruptly filed down. There remains just a rectilinear layer, completely washed out and needlessly without relief. The flat tint is a unique colour, a background that needs caring for, something brilliant. Then the surprise arrival of shadow, the first, which finally delivers verticality. The upright luminous split is rounded on the surface and is presented differently, hammered and sculpted perhaps. The dormant water-lily delivers itself, it swims, spreads and should disappear. But it keeps ringing out, it radiates and is not offended by anyone or anything. There is no disappearance, just the immobile act of painting.

Catherine TOPALL, directrice centre d’art

Daring freedom A name of light and gold for a woman artist and her original work in every sense of the word. Primal art of virginal sensuality, blending a play on matter, the density of colours and the purity of shapes. A path that comes from afar and still has a long way to go. The choice is clear: that of daring freedom. An amazing and radiant little woman who delivers her bright light with power and finesse, where lines rush forward and contrast on changing matter, run the risk and give rhythm to space until it vibrates with the most daring colours in a subtle harmony. Her painting is coloured vibration, full of joy, audacity and… mystery. Sober and sensual, uncluttered and generous, it plunges you into a dense, personal history where nothing is linear, but everything is fun. Take the time to place yourself inside her paintings and her colours, the way you breathe in a zest of folly, wisdom, audacity, work, adventure, solitude, otherness, silence, secrecy and openness. All is tactile, olfactive and coloured. You will not emerge indifferent from this kind of encounter: the work has body, enough to send a vibration through your own. You might even discover just how much beauty, grandeur, play and radiance there is inside you. Quite simply. Youth is timeless. Not to be missed. The first of its kind

Amarine GUERLIN, écrivain

The pictorial balance of Del Aor Even if we had not known, we might just have been able to guess that Del Aor, a French painter of Catalan origins, maintains a close relationship with mathematics. In her beautiful personal exhibition at the Pinxit gallery, the artist reveals her link with the world of math through a highly precise formal quest dominated by structured rationality, which however is not exclusively locked onto the need for defined and inalienable parameters. Her world is indeed composed of clear colours and precise shapes, and it is one in constant search of meaning. A meaning that she is visibly looking for along the path of norms and scanned portrayal, without tawdry clutter or formal dispersion. Balance is the value that dominates the portrayal of the world according to Del Aor. Her works are marked by a geometrical rigour which translates to the juxtaposition of sharp, strong colours and a series of closed lines whose shape is apparently simple, but actually very complex. The same goes for the dense succession of question marks which build up in clearly identified, circumscribed spaces as a metaphor of the question. The actual empty spaces become important spaces, like the cells of a fully evolving organism destined to move towards shapes unknown even to the artist. Space and colour combine to form a poetic structure, an icon, like an essential signal to which is linked a cognitive wealth of a much broader dimension, that of an artist who has attained her current level of research through the emptying of spaces. Her works assume their meaning through a suggestive viewpoint that is not defined by the principles to which we are presently accustomed. The result is complex with versatile effects and, confronted with the works of Del Aor, the observer will be torn between surprise and the lack of any specific point of reference, or at least of a pre-established path. The artist calls her works « non-suits », evoking a contemporary notion of modern anthropology to refer to the spaces of everyone and no-one, territories whose singular dimension closes onto itself without managing to recognize opportunities through which to latch onto others. And while Khalil Gibran was right in saying that « I am a navigator and a traveller, and each day I discover a new region of my soul », a journey into the « non-suits » proposed by the Pinxit gallery essentially turns into an opportunity for knowledge and quest. The journey proposed through all the works assembled here is a journey through the regions of the soul, a way to rediscover empathy between being and appearing, between what is felt and what is portrayed. The « non-suits » would then become spaces in which we notice different ways to achieve a critical examination of our feeling, between the meanders of a need for limpidity and something else that everyone will know how to find by their own devices. Quite simply.

Massimo CENTINI Corriere dell’Arte – June 12, 2004

Pure shapes in power… Her name could have been taken straight out of a Duras novel. Yet Del Aor’s real roots lie further south. Catalonia, with just a sufficient dreamy smattering of the East. With tense rigour and sparing use of signs, shapes become established through their infinite accuracy. The coy little flower of hope or life in the minimalist garden inhabited by ideograms: this is Del Aor. « We advance through the irrational… » And here is Del Aor gently and firmly guiding us over these fragile paths. Gold-Blue-Black and then Gold-Blue-White, or again Black-White-Gold and Blue-Black-White. The surprise of colours. This is where Del Aor searches for the smile of plenitude hovering just above the obvious. Mystical? Maybe, the way Francis of Assizes was in absolute uncomplication. Yet here we see an outstretched hand much more than any renunciation. If for you exactingness in art has a value of asceticism and free exercise of intelligence, then you surely need to go and see Del Aor.

J.P. CHARLUT

Invita a la paz  Búsqueda del despojamiento, limpieza mediante el vacío, pero esta purificación no pretende ser demasiado fría ni demasiado minimalista. En los confines de la abstracción el ser humano resurge, resurgen la emoción y la vida. El trazo de Del Aor vibra, las figuras geométricas tiemblan, imbuidas de sensualidad. La armonía es el resultado de la tensión entre el vacío y la plenitud. En el caso de Del Aor, el vacío crea una playa de meditación: sus es últimas telas, muy sobrias, usan una paleta reducida a los colores primarios, y su calmada simetría invita a la paz interior. El ojo viaja al ritmo de correspondencias sutiles entre volúmenes y planos, y se deja encantar por el equilibrio de fuerzas entre la materialidad de las obras y la captura de la inmaterialidad del espacio.

V. R. Midi Libre

Bañada en luz  Actúa por ligereza y simplicidad, como buscando el trazo definitivo. Sus colores, sus signos, bañados en luz (más que color, sus cuadros son luz), son indescriptibles como la felicidad, que intenta hacer perceptible. La composición es simple y armoniosa, incluso armonizante, ya que la observación frecuente de sus telas aporta esta sensación. Es el transcurso vital a la inversa: corremos hacia la infancia con una inocencia purificada por un corazón puro y años de trabajo. 
Su pintura sonríe al corazón.

Jaume Galmés, poeta catalan

La libertad, audaz  Un nombre de luz y oro para una mujer pintora y su obra original en todos los sentidos de la palabra. Arte primario, con una sensualidad virginal donde se mezclan el juego de materiales, la densidad de los colores y la pureza de formas. Un camino que viene de lejos y que va a llegar lejos.

La elección es clara: es el camino de la libertad, audaz.
Una sorprendente mujercita tan luminosa que nos entrega con fuerza y delicadeza su llama viva, donde el trazo se lanza y contrasta sobre un material cambiante, se arriesga y confiere ritmo al espacio hasta hacer vibrar armónicamente los colores más osados. Su pintura es vibración coloreada, llena de alegría, audacia y también misterio. Sobria y sensual, pura y generosa, nos sumerge en una historia densa, personal, que nada tiene de lineal, sino que es totalmente lúdica. Tomad el tiempo de entrar en sus obras y pasearos entre sus colores, como se respira un arranque de locura, de sabiduría, de audacia, de trabajo, de aventura, de soledad, de alteridad, de silencio, de secreto y de apertura.
Táctiles, olfativas y coloreadas.
Este encuentro no os dejará indiferentes, el cuerpo de esta obra hace vibrar vuestro propio cuerpo. Tal vez incluso descubráis cuánta belleza, grandeza, juego y luminosidad hay en vosotros mismos, tal vez os redescubráis a vosotros mismos… En total simplicidad. La juventud es intemporal. Para no perdérselo. Lo nunca visto

Amarine GUERLIN, escritor

El equilibrio pictórico de DEL AOR   Tal vez, si no lo hubiésemos sabido, hubiéramos podido adivinar que Del Aor, una artista francesa de origen catalán, guardaba una estrecha relación con las matemáticas. En su bella exposición personal de la galería Pinxit, la pintora nos revela su relación con el mundo de las matemáticas a través de una búsqueda formal muy precisa, dominada por una racionalidad estructurada, que no se limita exclusivamente, sin embargo, a la necesidad de parámetros definidos e inalienables. Su mundo se compone de colores limpios y formas precisas, y es un mundo que se encuentra en constante búsqueda de un sentido, un sentido que la artista busca visiblemente por la vía de la norma y de una representación acentuada, sin oropeles ni dispersión formal.
El equilibrio es el valor dominante de la representación del mundo según Del Aor. Sus obras se ven marcadas por un rigor geométrico que se plasma en la yuxtaposición de colores limpios y fuertes, y una serie de trazos cerrados de forma aparentemente simple, pero en realidad muy complejos. Lo mismo se puede decir de la densa sucesión de interrogantes que se acumulan en espacios bien identificados, circunscritos, en la metáfora de la pregunta. Los propios vacíos se convierten en espacios importantes, como tantas células de un organismo en proceso de evolución que se dirige hacia formas desconocidas incluso para la propia artista. Espacio y color se amalgaman en una estructura poética, un icono, como un signo esencial unido a una riqueza cognitiva cuya dimensión es mucho mayor, la de una artista que ha alcanzado su estado actual de búsqueda a través del vaciado de los espacios.
Sus obras toman sentido a través de un punto de vista sugerente y no definido por los principios a los que estamos acostumbrados. Ello se traduce en efectos complejos y polivalentes, y el observador, al encontrarse frente a las obras de Del Aor, quedará dividido entre la sorpresa y la falta de un punto de referencia preciso o bien de una vía preestablecida.
La artista denomina sus obras « no-lugares », evocando una noción contemporánea de la antropología moderna que define espacios de todos y de nadie, territorios donde la dimensión singular se cierra sobre ella misma sin encontrar ocasiones para relacionarse con otras.
Si Khalil Gibran estaba en lo cierto al afirmar « soy navegante y viajero, y cada día descubro una nueva región de mi alma », un viaje por los « no-lugares » propuestos por la galería Pinxit se convierte esencialmente en una oportunidad para el conocimiento y la búsqueda. El viaje a través de todas las obras reunidas aquí es un viaje a través de las regiones del alma, una forma de reencontrar la empatía entre el ser y el parecer, entre la sensación y la representación.
Los « no-lugares » se convertirían entonces en espacios en los cuales descubrimos diversas formas de llegar a una examinación crítica de nuestras sensaciones, entre los meandros de una necesidad de claridad y otra cosa que cada cual sabrá encontrar por sus propios medios.
Sencillamente

Massimo CENTINI, crítico de arte Corriere dell’Arte – 12 de junio de 2004

Formas puras al poder… El nombre parece salido de las páginas de una novela de Marguerite Duras, y sin embargo, Del Aor tiene sus verdaderas raíces en el sur: Cataluña, con lo justo y necesario de Oriente para soñar… / … Rigor tenso, economía de signos, las formas se imponen por su infinita escasez. La pequeña y tímida flor de la esperanza o de la vida en el jardín minimalista repleto de ideogramas: es Del Aor.
« Avanzamos por medio de lo irracional… » Del Aor nos guía suave y firmemente por estos frágiles caminos. Oro-Azul-Negro y Oro-Azul-Blanco, o Negro-Blanco-Oro y Azul-Negro-Blanco. Sorpresa en los colores!
Ahí es donde Del Aor busca, sobre lo evidente, la sonrisa de la plenitud. Mística? Tal vez, como pudo serlo Francisco de Asís, en el despojamiento más absoluto. Sin embargo, vemos aquí una mano tendida, mucho más que una renuncia. Si en materia de arte, la exigencia tiene para ustedes valor de ascesis y libre ejercicio de la inteligencia, no queda ninguna duda: deben ir a ver Del Aor.

J.P. CHARLUT, crítico de arte

Dónde ha ido el nenúfar?  Los lisos se desmarcan de esta angustia. Queda bruscamente limada. De ella no queda más que una capa rectilínea, totalmente lavada, sin relieve. El liso queda como un color único, un fondo que se mantiene, un destello. De improviso llega una sombra, la primera, la que trae por fin la verticalidad. Encima, la rasgadura luminosa se redondea sobre la superficie, se presenta de otra manera; amartillada, tal vez incluso esculpida. El nenúfar adormecido se despereza, nada, se extiende y debería desaparecer. Pero permanece para siempre, irradia luz y ninguna presencia lo ofusca. Ya no existe la desaparición, sino el acto de pintar inmóvil.

Catherine TOPALL, directora centro de arte